L’effet hyperglycémiant de ce traitement couplé à son effet anti-

L’effet hyperglycémiant de ce traitement couplé à son effet anti-tumoral le place en première ligne anti-tumorale des insulinomes malins non contrôlés, notamment en cas de faible volume tumoral. Des études de phase II évaluant le sunitinib, le pazopanib, la sorafenib dans le traitement de TNE du pancréas ont rapporté des taux de réponse objective respectifs de 16, 19 et 11 %, associés à une survie sans progression à 6 mois respective de 70, 81 et 61 %, suggérant un effet anti-tumoral de ces thérapies [125], [126] and [127]. Publiée en 2011, l’étude de phase III randomisée en double aveugle testant l’efficacité

du sunitinib contre placebo dans des TNE du pancréas bien différenciées progressives a montré une amélioration de la survie sans progression dans le bras traité par sunitinib (11,4 mois) en comparaison

du bras placebo (5,5 mois) [80]. Une VX-770 research buy réponse objective était rapportée SKI-606 manufacturer dans 9 % des cas traités par Sunitinib. Bien qu’initialement décrit, le bénéfice sur la survie globale n’a pas été confirmé sur les analyses tardives. Ce traitement a depuis obtenu l’AMM dans les TNE du pancréas bien différenciées. Alors que le sunitinib est proposé en deuxième ligne thérapeutique dans les recommandations françaises et européennes après la chimiothérapie, il est positionné en alternative de première ligne en cas de contre-indication à la chimiothérapie. Cependant, le risque de survenue d’hypoglycémie parfois sévère a été décrit avec le sunitinib, ce qui impose une mise en garde sur sa prescription dans l’insulinome malin [128], [129] and [130]. Le mécanisme de cette baisse glycémique n’est pas encore compris. Dans l’attente de données nouvelles, l’utilisation du Sunitinib dans le traitement de l’insulinome malin doit être proposée lorsque la totalité des ressources

thérapeutiques ont été épuisées not et encadrée en hospitalisation ou surveillance très rapprochée. En raison du risque hypoglycémique, les patients porteurs d’insulinomes métastatiques ne sont pas des candidats idéaux aux essais thérapeutiques. Nous proposons une étude de cohorte observationnelle pour progresser dans la prise en charge des insulinomes malins ou des essais dédiés. En cas d’insulinome classé bénin, opéré avec une résection R0, aucune surveillance n’est proposée. En cas d’insulinome classé de pronostic incertain selon l’OMS 2004, bien que l’intérêt de la surveillance ne soit pas démontrée, nous proposons de réaliser 2 bilans (examen clinique et IRM abdominal) à 6 mois puis annuellement pendant 5 à 10 ans ; puis, tous les 2 à 5 ans à vie. L’intérêt de cette stratégie devra faire l’objet d’une nouvelle analyse après obtention d’une cohorte suffisante de patients suivis. Cette stratégie est notamment à proposer pour les exérèses incomplètes R1.

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